La journée d’hier a été très riche en informations et échanges. Animée avec brio par Virginie Dubost.
Écouter la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France sur ce triste bilan. En 2025, seuls 3,61% des sites contrôlés sur les 7300 environ affichent une déclaration d’accessibilité. Il est urgent de réagir !
Affichez votre déclaration d’accessibilité quel que soit le taux que vous avez. C’est le premier pas que vous devez faire. ;
L’éclairage inspirant de Nicolas Rohfritsch sur le contexte juridique. C’est un sujet pas simple et pour une fois, c’est intéressant, clair et même parfois drôle. Surtout à l’approche de la nouvelle directive européenne « Accessibilité » pour des produits et des services qui va être publiée le 28 juin 2025 ;
Laurence Pecaut-Rivolier, conseillère à la Cour de cassation et Membre du collège de l’ARCOM qui nous a présenté son bilan et sa feuille de route de l’ARCOM ;
Ce retex sur l’AccessibilityOps d’Anne-Sophie Tranchet qui m’a confirmé que j’étais sur le bon chemin, ainsi que celui de Kevin Bustamante, qui m’a rappelé la difficulté d’accéder à des formations accessibles, sans lesquelles je ne serais pas là aujourd’hui.
Merci Temesis, Tanaguru, Ideance, Access42 pour l’effort de mise en accessibilité des contenus des formations auxquelles j’ai pu accéder ;
Isabelle Saurat, Déléguée interministérielle à l’accessibilité, qui a dit, je cite : « le développement du numérique est une chance formidable. Mais qu’elle n’est partagée que si on met pas l’inaccessibilité et que quand le numérique n’est pas accessible, il devient un facteur d’exclusion, de solitude et d’injustice ».
J’ai revu beaucoup d’entre-vous, je ne peux pas vous citer individuellement, je m’en excuse d’avance. J’ai été très heureuse de vous parler même si c’était parfois un regard, un sourire, un signe de la main, un échange bref, une discussion. Cette concentration de professionnels de l’accessibilité aussi importante au mètre carré, c’est fou.
Ce matin a eu lieu l’atelier intitulé « Conférences et ateliers : si t’es pas accessible, t’es pas crédible » avec ma consœur Sylvie Duchateau. Quel bonheur d’échanger avec toutes ces personnes qui ont proposé des bonnes pratiques à mettre en place. C’était bien trop court ! Il en est ressorti une bonne liste de bonnes pratiques.
Ce matin, le fait d’être au milieu de vous m’a confirmé que j’avais ma place (j’espère !) parmi vous tous. Je n’étais pas au bord de la route puisque j’étais accompagnée d’une transcription écrite mise en place par l’équipe. J’ai pu m’installer où je voulais et poser mes questions même si parfois elles n’étaient pas toujours bien formulées.
Il y a un an déjà que j’annonçais mon lancement en indépendante après quelques péripéties surprenantes en solo. Être indépendante, ce n’est pas évident. Je suis toujours là et j’en reviens toujours pas.
Je peux vous assurer qu’il est parfois difficile d’avoir cette énergie et cette bonne humeur face à un travail d’une ampleur monumentale.
Les moments vécus ces deux derniers jours, sont précieux pour moi. Ils me confirment que je ne suis pas seule et surtout, ils sont source d’énergie.
Il devient urgent d’agir et d’accompagner de façon positive sur la démarche d’accessibilité.
Je vais finir avec cette phrase qu’Elie Sloïm d’Opquast, une personne sage, m’a dit un jour quand j’étais déprimée face à l’ampleur de la tâche : « Tu sais, l’accessibilité, c’est comme une course de fond… ».
#A11yParis, c’est une étape de la course de fond.
Merci Frederic Halna et Manuel Pereira.