Fatigué par cette lutte permanente depuis ces dernières années.
Tu t’es battu tel un lion face à ce cancer très courageusement.
Finalement tu es parti.
Je ne veux pas que tu partes,
Je ne veux pas oublier ces souvenirs d’enfance,
Quand j’allais en vacances chez toi, j’aimais passer la journée avec Marie-France, vous attendre toi et les garçons rentrer le soir et partager le repas en famille,
J’étais toujours la dernière à avoir fini et toi le premier.
Ça te faisait rire, tu me taquinais en me disant de manger plus vite, en me disant d’arrêter de parler.
Je ne veux pas oublier cette balade à Chambord, décidée à l’improviste pendant mes vacances scolaires. Ce que j’en ai retenu de drôle où tu me disais que les rois faisaient pipi derrière les rideaux …
Je ne veux pas oublier que j’étais la seule à pouvoir toucher ton oreille si douce, je sais c’était étrange comme relation, mais cela nous faisait bien rire.
Je t’avais fait l’honneur de nous emmener à la mairie pour notre mariage,
Ça comptait beaucoup pour moi, j’ai aimé ces moments heureux dans la voiture,
Je ne veux pas oublier ces petits détails.
Le premier voyage en TGV que j’ai fait avec minipixel,
c’était pour te présenter mon petit gars,
c’était important pour moi.
Les souvenirs que j’ai, je ne veux pas qu’ils s’effacent.
Tu es tonton Bêtise,
Le tonton toujours prêt à aller faire la petite bêtise marrante et très conne parfois,
Toujours à rigoler,
Prêt à faire crier les tantes et les grands-parents, à faire rire les enfants,
Même que des fois quand tu te fâchais tu faisais peur, mais c’était rare.
On ne te verra plus sur les terrains jouer à la pétanque,
On ne te verra plus débarquer à l’improviste à la boisselée pour l’apéro,
On ne te verra plus ramasser les escargots sous la pluie vêtu de ton poncho vert kaki,
On ne te verra plus avaler les kilomètres sur ton vélo,
Je ne veux pas que tu partes.
Mais tu me dirais : ne t’arrête pas, continue ce que tu fais.
Au revoir coco, je t’aimais pas je t’adorais ce n’est pas pareil, tu étais un dieu pour moi, tu es dans ma mémoire gravé dans le marbre, punaise ces parties de pétanques, de pêche, ces petits moments ensembles, ils sont là dans ma mémoire.
Je t’embrasse très fort, mon pote, à bientôt sûrement, on ira jouer aux boules avec le bon dieu, et on fera péter l’orage.
Bisou Claude, pleins de pensées à toi, et à tous ceux que tu laisses.
Toujours difficile de perdre quelqu’un de cher. Très joliment raconté, il aura traversé un pan de ta vie, du petit et de tout le monde… Bises.
Magnifique portrait.
je pense bien à toi,
Des bises,
N.
Une personne qui t’a appris à rire est une personne précieuse qui t’a confié un vrai trésor. Plein de bisous à toi.