Assise à une table à côté de mon oncle, je contemple autour de moi sans aucun bruit. Une fourmi passe à toute vitesse sur la table, à la recherche d’une miette de pain.
Entendre juste les feuilles du papier journal, qui tournent avec le vent, c’est un bruit qui m’est presque agréable dans ces lieux si calmes.
Silence total pour moi, j’entends les voitures qui passent de temps à autre. Je m’arrête de respirer en espérant pouvoir percevoir un bruit qui m’est inconnu.
Je demande à mon oncle quel est ce bruit. Mais finalement nous entendons pas la même chose.
J’entends comme une feuille de papier froissée, lui un tracteur qui passe au loin dans les champs à peine perceptible.
Nos ouïes sont différentes.
J’arrive pas à entendre les feuilles qui bruissent, ce bruit est trop léger pour moi, mais il fascine mon fils.
Enfant de la ville, il découvre tous ces petits bruits.
Le bruit des feuilles qui bruissent, le bruit de la nuit.
Ces bruits que moi je ne peux pas distinguer.
Bonjour,
Tout d’abord bravo pour ce blog. Cela fait longtemps que je te lis, même si je n’ai jamais laissé des commentaire. Je fait du théâtre avec des ados sourds et malentendants, et ta façon de décrire ta vie quotidienne me rapproche d’autant de leur vie à eux. Donc merci, et au plaisir de te relire.