Je ne peux renier mon handicap, je fais face tous les jours à ces difficultés suscitées par ce handicap, donc ici, la surdité. Je peux dire que l’entourage joue beaucoup sur l’acceptation du handicap en soi.
Ma famille a été très présente, elle me disait : « Tu es peut-être handicapée, mais tu peux faire les choses comme tout le monde » (j’ai schématisé, hein…). V. disait qu’il se considérait pas comme « handicapé », mais « différent ».
C’est pas un déni du handicap déjà rien que refuser le mot « handicap » ? Si on est différent, donc on est handicapé (que ça soit la surdité, ou un critère autre comme la taille ou la couleur par exemple). J’ai constaté pour la plupart du temps, que les sourds ne se considéraient pas comme handicapés mais différents.
Contradiction ?
À mon sens, pour avoir un bon équilibre, il faudrait déjà accepter son handicap, donc la surdité et que son entourage également l’accepte, et également la personne avec qui on vit.