Paysages qui défilent à toute vitesse, nuages qui semblent immobiles alors que je suis dans un train. Un sentiment enivrant de liberté m’envahit. Mais cette liberté n’est pas réelle.
Mon reflet dans la vitre est immobile, il bouge parfois selon l’éclairage du soleil et du paysage. Le soleil qui éclaire avec des intensités variables, comme si quelqu’un me parlait au fond de moi. Essayer de maîtriser ce vertige malgré le paysage qui défile à toute vitesse, me dire que tout va bien.
Tantôt de la verdure, tantôt des champs de blé d’épi de couleur or prêts à être récoltés, tantôt des champs labourés avec leurs bottes de foin.
Mon esprit est comme ce paysage qui défile à toute vitesse. Plusieurs sentiments m’envahissent. Parfois je voudrais être à hier, parfois je veux profiter de l’instant présent et parfois je voudrais être à demain.
Ce mélange de sentiments est-il normal ? je ne sais pas.
À l’idée de certaines pensées, ma mâchoire se serre et mes yeux s’embuent.
Je me reprends. Il n’y a pas de raison d’être triste.
Juste un manque, des manques.
Certains seront comblés bientôt, d’autres j’espère rapidement et certains jamais…
Se concentrer sur l’instant présent, me reposer, profiter, ne pas culpabiliser, ne pas avoir de regrets, c’est mes objectifs.
Très jolies paroles Sophie
> Se concentrer sur l’instant présent, me reposer, profiter, ne pas culpabiliser, ne pas avoir de regrets, […].
Mais oui, mille fois oui.
Depuis que je suis séparé, je sentais mal l’idée de ne pas voir mes enfants une semaine sur deux, puis j’ai failli culpabiliser de prendre du bon temps sans eux. Et j’ai fini par penser que je vis pour moi une semaine sur deux et pour/avec eux l’autre semaine.
Vivons 🙂
Vivons !