Un heureux hasard a fait que mon mari a choisi de zapper entre la série « Castle » qui venait de se terminer en VOD sous-titrée pour regarder à ma demande « Maison à vendre« .
Je précise pour pas qu’il se tape la honte, mais que moi j’assume entièrement le choix des programmes.
A la maison, on aime bien faire le tour des chaînes rapidement comme ça pour voir les sous-titres.
Un vieux réflexe, depuis le début de Médias sous-titrés.
Chez nous, quand on zappe c’est souvent pour vérifier qu’il y a bien des sous-titres.
Nous sommes tombés sur le documentaire « Quand nous étions écoliers » sur France 3 — que vous pourrez revoir sur le pluzz en version sous-titrée pour les sourds et malentendants durant une semaine — .
Un grand moment d’émotion, car ils montraient des images des enfants à l’école, et vint une séquence un peu particulière sur le handicap (située à 1h15 sur la vidéo).
Je saisis ces mots sur le sous-titrage, je prête un peu plus d’attention malgré le sous-titrage qui saute à ce moment-là. Des phrases qui revenaient sans arrêt. Je me suis dit qu’il y avait un bug sur la TNT, grosse flemme de passer sur la télé par la freebox (télévision via ADSL).
Je continue à regarder, nous sommes intéressés par ce passage qui nous a interpellés, ayant moi même été en immersion dans un milieu scolaire « normal » sans aucune aide comme on pourrait avoir aujourd’hui je pense (de type ATSEM). Ils parlent de l’intégration du handicap à l’école, et qu’ils ont intégré des enfants handicapés progressivement.
Le premier enfant handicapé était une petite fille sourde nommée Maria, durant la séquence, on la voit faire une dictée avec sa maîtresse et toute la classe. Elle est particulièrement assise à côté de celle-ci qui l’aide et qui lui donne des indices pour décrypter les mots dans un milieu oral.
Je me suis retrouvée 25 ans en arrière, je me suis, durant un court instant retrouvée à la place de cette petite Maria, le style vestimentaire de l’époque, la manière de décrypter les mots, de demander à la maîtresse une confirmation de ce que j’avais pu entendre.
Les émotions étaient là. Intactes. Comme si c’était hier.
C’était vraiment comme ça mes dictées.
Et j’adorais ça.
Peut-être est-ce, ce qui m’a donné l’amour de l’orthographe et du français ?
je faisais aussi les dictées de la même façon que Maria!
je me rends maintenant compte que la classe devait être très patiente le temps que nous devinions ce que voulait nous dicter notre maîtresse… je garde d’excellents souvenirs de la scolarité primaire 🙂
Wahou, déjà qu’une dictée « normale » c’est pas évident mais si en plus tu devais décrypter tous les mots, ça devait vraiment pas être facile. Tu as été sacrément courageuse !
Coucou la copine.j ai vécu ta scolarité.. J ai buzzarrrment peu de souvenir dans la classe lool.. Sûrement Oarceqye pour moi tu étais comme les autres comme moi je te considérais sans handicap. Me souviens ta Mere m engueulais car je te parlais sans sons on lisait sur nos levres( ce que je ne sais plus faire j ai tout perdu pfff) je sais que pour toi l école n à pas été facile mais tu as surpasser tout ça avec force et courage rien que pour ça bravo ma copine et contente de te compter parmis les copines.