Trophées Femmes en Entreprise Adaptée 2019

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être vu passer ce « Trophée Femmes en EA ». J’ai eu dans les commentaires quelques questions, j’y reviens ici afin de pouvoir le partager avec un plus grand nombre de personnes.

EA, qu’est-ce que cela veut dire ?

EA, c’est Entreprise Adaptée. Vous allez me dire « Mais… adapté en quoi ? », « Que fais-tu là dedans ? » …

C’est une entreprise avant tout, mais qui permet à des personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle dans des conditions adaptées à leurs besoins. Elle emploie au moins 80 % des personnes handicapées dans ses équipes. (plus d’informations sur le site de l’UNEA)

Femmes en EA 2019

C’était la 5è édition de cet évènement. Handiréseau organise cet évènement pour mettre en valeur le parcours exceptionnel des femmes et soutenir l’égalité professionnelle dans les entreprises adaptées.

Je suis chez Numerik-ea, une entreprise numérique solidaire, depuis l’an dernier. Une entreprise dans laquelle j’ai trouvé bienveillance, solidarité et inclusion.

J’y exerce la fonction de Responsable Front, Qualité et Accessibilité. Une mission qui consiste à veiller que les contenus que nous produisons respectent les bonnes pratiques de la qualité web. J’ai également le profil d’experte en accessibilité numérique.

Numerik-ea a postulé avec Simplon. Nous travaillons ensemble sur Simplon Access. Un projet visant à mettre en accessibilité certains sites web d’acteurs de l’ESS, mais aussi les sensibiliser au sujet de l’accessibilité numérique.

L’évènement

Il y avait bien une accessibilité mais uniquement en LSF (Langue des Signes Française). J’ai jonglé entre la parole des intervenants et les interprètes en LSF afin de pouvoir suivre. Ce fût ardu pour moi car je n’utilise pas la langue des signes assez régulièrement pour la comprendre sans difficulté.

Dominique du Paty, fondatrice d’Handiréseau, a animé tout au long de la journée. Nous avons eu droit à des surprises entre quelques interventions : un rigologue et spécialiste du yoga du rire. Je dois dire que ce moment était épique, voir toute une salle de 450 personnes rigoler, c’est quelque chose !

Source : Handiréseau

Sophie Cluzel, secrétaire d’état des personnes handicapées, a fait la conférence. Elle nous a rappelé quelques chiffres.

Discours de @s_cluzel « 1% des femmes en situation de handicap cadres présentes dans les entreprises contre 16%, c’est bien trop peu » #femmesEnEa pic.twitter.com/Vsbw1k25QR
— Sophie Drouvroy (@cyberbaloo_) 5 mars 2019

Suivie des interventions de Patrick Gohet, adjoint au Défenseur des Droits à la lutte contre les discriminations et de la promotion de l’égalité, de Pierre Pelouzet, Médiateur des Entreprises. Brigitte Macron, accompagnée de Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics, qui accueillait l’évènement dans son Ministère, a clôturé cette belle journée en remettant le Trophée du public à la dernière lauréate, Mélanie Mendel. Un moment d’émotion palpable et intense.

Trophée Nina Simone, catégorie « la volonté »

J’avoue quand on a annoncé mon parcours, je n’ai pas réalisé tout de suite. La fatigue n’aidant pas à suivre, le seul mot que j’ai vu de l’interprète en langue des signes était « implant », j’aurais aimé que ce soit un autre mot. Le hasard a fait que c’était celui-ci. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que ça pouvait être moi.

J’ai mis quelques minutes avant de comprendre que c’était mon parcours qui était raconté. C’est devenu plus concret quand mon nom s’est affiché en haut de l’écran avec ma photo. Prise d’émotion sur le moment, j’en ai eu les larmes aux yeux, je ne m’étais pas préparée à parler en public. Les mots me sont restés un peu coincés dans la gorge.

Honorée d’être lauréate d’un prix « Nina Simone », qui est une pianiste, chanteuse et compositrice américaine. Moi qui découvre, avec plaisir, la musique depuis 2 ans et demi. Avoir un trophée de cette interprète musicale avec la catégorie de la volonté. C’est tout moi. La volonté représente bien le parcours que j’ai, tomber, se relever, avancer, et ainsi de suite sans lâcher.

Pour finir cette journée, les lauréates primées, nous avons eu le droit à un entretien privé avec Brigitte Macron.

Le buzz sur Internet

Une autre de mes surprises a été de voir que mes publications sur les réseaux sociaux ont été énormément relayées. En moins d’une semaine, mon post sur Linkedin a été vu plus de 5000 fois, mon tweet a eu plus de 8000 impressions et des dizaines de commentaires très positifs, ce n’est pas tous les jours qu’on est aussi soutenue !

J’ai peut être omis des personnes, mais en tout cas, je vous remercie toutes et tous pour vos votes et de croire en moi.

La montagne, un an plus tard…

Vue depuis le mont Bochor vers les 3 vallées, ciel bleu, montagnes recouvertes de neige

Ma semaine de vacances, je la savoure d’autant plus que ces derniers mois ont été intenses. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu cette sensation d’impatience de voir les vacances arriver. Je reviens sur les mêmes lieux que l’an dernier en montagne et je constate déjà une différence sonore par rapport à l’an dernier.

Quand nous sommes partis de Paris, je me suis sentie vidée de toute mon énergie, avec un besoin de recharger mes batteries physiques, mentales. Ô combien nécessaires à mon quotidien. Depuis deux mois, je stagne auditivement sur un palier. Et ça, ça m’embête. Vraiment.

Moi qui ai dû apprendre la patience, apprendre à attendre les fameuses 3 semaines de silence total, apprendre à ne pas être frustrée parce que mes implants cochléaires ne me donnaient pas satisfaction, apprendre la patience. Encore aujourd’hui, j’apprends.

Aller chercher les sons, ceux qui sont les plus imperceptibles car je ne les ai jamais entendus. Ce sont les plus durs à trouver. Il faut arriver à trouver le signal et le retransmettre à quelqu’un qui entend pour qu’il me dise ce que c’est pour que je puisse l’enregistrer dans ma mémoire. Mon orthophoniste m’avait prévenue en me disant qu’il fallait que je travaille quotidiennement mon audition, ma mémoire auditive. Qu’il faudrait y aller avec les dents chercher ces sons que je ne connais pas encore pour encore améliorer mon audition bionique. J’en ai peut-être déjà parlé ici. J’ai encore ce courage.

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La musique et moi

Touches de piano en gros plan

Janvier est passé à une vitesse folle. Je reviens sur cette histoire de musique, certains d’entre-vous me suivent sur les réseaux sociaux, en particulier sur Twitter.

Quand j’ai pris la décision de me faire implanter, on m’avait dit : « vous savez madame, vous pourrez pas apprécier la radio, la musique. L’implant cochléaire a ses limites ».

Sauf que… c’est tout le contraire. Encore une fois, je ne rentrerai pas dans les cases définies de l’hôpital. 

À la lecture du paragraphe au dessus, je suis certaine que vous allez me dire : Mais quelles limites ? En effet, la technologie de l’implant cochléaire ne permet pas de saisir toutes les nuances sonores que les personnes peuvent percevoir. C’est peut être compliqué à saisir, il faudrait que je m’attarde sur ce sujet pour que vous puissiez comprendre.

Pourquoi ?

Parce que, depuis quelques mois, je me suis vraiment mise à écouter de la musique. Ce que je n’avais jamais fait depuis ma jeunesse.

Pendant mon adolescence, j’ai essayé avec un Walkman, mais c’était pour faire comme tout le monde… pour ne pas être différente des autres. Mais le sujet n’est pas là. 

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Au revoir 2018, bonjour 2019 !

Notre plus grande gloire n'est pas de ne pas tomber, mais de nous relever chaque fois - Confucius

Nous sommes le 31 décembre, je peine à réaliser que nous sommes déjà à la fin de l’année 2018. Si je me retourne pour voir ce qui s’est passé en 2018, l’année est passée à une vitesse que je n’aurais pas cru et pourtant il y a eu des mois qui m’ont paru bien plus longs que d’autres, qui eux sont passés à la vitesse du son.

Il y a eu tellement de choses qui se sont réalisées, et d’autres que je voulais faire et que je n’ai pas pu faire. 

Je vais faire un mix d’un bilan annuel (suite à une réponse sur twitter parce que j’avais reposté une chronique d’il y a 2 ans) et rajouter quelques liens avec mon monde sonore. Je garde encore à l’esprit que 2018 a été encore une année difficile, j’espère vivement que 2019 sera plus doux. 

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24 mois que j’ai des oreilles bioniques

Vue du pont de Bercy, une péniche sur la Seine, un ciel bleu parsemé de nuages.

Aujourd’hui, ça fait 24 mois que mes oreilles bioniques ont été activées.

24 mois que je cours vers de nouveaux bruits qui deviennent désormais des sons que j’ai apprivoisés.

24 mois, ça fait 2 ans. C’est long et court à la fois.

Hier, j’ai effectué mon bilan orthophonique malgré quelques péripéties au niveau du secrétariat qui a commencé avec un « Non vous avez pas rendez-vous » et ça s’est terminé en « Venez, on va vous prendre en plus », j’ai eu de la chance ! Cette péripétie de rendez-vous ne sera que ponctuelle mais il faut être organisée.

L’inconvénient de ces bilans orthophoniques est qu’après je suis complètement vidée. Durant cette période, je concentre tous mes efforts pour montrer que j’ai acquis durant cette année. Comme si j’avais tout donné pour un marathon.

En parlant avec l’orthophoniste, je lui ai listé les nouveautés par rapport à l’an dernier et je prends conscience de l’avancée. Je me rends compte que oui, j’ai progressé, à petits pas durant l’année 2018. Il y a eu un changement dans ma vie, il y a quelques mois, qui a provoqué des répercussions positives.

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2 ans de bionique, joyeux anniversaire mes p’tites oreilles !

Découpe d'autocollant en forme de #newSophie

Samedi dernier était la date anniversaire où je passais au bloc il y a 2 ans.
Les souvenirs que j’en ai aujourd’hui, ne sont plus aussi marqués mais mon corps lui s’en rappelle, j’ai dormi tout le week-end.
Je me rappelle d’être partie avec plus de 4h de retard, énervée (parce que le petit cachet que tu as avant de partir ne faisait plus effet)  parce que je n’avais aucune information sur le délai et que je n’avais personne ce matin-là avec moi pour l’attente.

J’étais seule dans ma chambre.

J’étais face à moi-même, face à mes interrogations, savoir si je faisais bien ou pas, pleine d’interrogations sans réponses puisque personne ne pouvait y répondre.

Je me rappelle du brancardier qui est arrivé avec un sandwich dans la bouche parce qu’il n’avait pas eu le temps de manger et qu’il avait pris sur son temps de pause pour résorber le retard, je me rappelle l’avoir taquiné gentiment moi qui n’avais pas eu le droit de manger depuis la veille, la faim se faisait sentir doucement malgré le stress pré-opératoire.

Je me rappelle de cet anesthésiste, qui m’a dit au bout de la 3e tentative, de respirer fort comme si c’était l’air pur de la montagne, je me rappelle d’en avoir rigolé avec lui.

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Une année de plus au compteur

Sophie avec des oreilles de minnie et un gâteau portant des bougies dessus

Novembre est un mois un peu spécial pour moi. Depuis une semaine, j’ai l’esprit un peu chamboulé.

Parce que d’une part ça va bientôt faire un mois déjà que j’ai pris mon nouveau poste et j’ai l’impression que le temps m’a filé entre les doigts et en même temps je sais qu’il s’est passé des choses, même beaucoup.

Je me rends compte que je me suis adaptée à ce nouveau rythme, bien qu’il soit fatiguant, j’en repars tous les soirs avec une accumulation d’idées pour améliorer les choses chaque jour.

Je me rends compte aussi que les journées ne font que 24h, et qu’il ne faut pas que je me mente à moi-même. Que j’ai aussi une fragilité personnelle que je dois préserver.

Je vous invite à aller voir le TEDx de Lucie Caubel. Son discours m’a profondément touchée. Ses mots auraient pu être les miens. Seulement, à l’écrit c’est plus difficile à exprimer.

Je me rends compte que je ne peux pas tout faire et qu’il faut que j’apprenne à mettre des priorités dans ma vie. Que j’apprenne à accepter, que j’apprenne à appréhender ce que je vis en ce moment.

Au moment où j’écris ce billet, je suis dans un train, avec le morceau « Boléro de Ravel » joué par l’orchestre symphonique de Londres, dans les oreilles. Le meilleur endroit où j’arrive à m’exprimer facilement et rapidement.

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Ressortir de sa zone de confort

Implants cochléaires posés en forme de cœur

J’ai décidé début septembre de sortir de ma zone de confort. Je ne me sentais plus à ma place. J’ai démissionné début septembre pour de me libérer de ce qui m’empêchait d’avancer, de m’épanouir et d’être moi-même. 

De ce fait, je n’aurai pas de photos de soleil, insolites à partager immédiatement puisque ce sont les vacances scolaires et je ne le suis pas.

Il y a 15 jours, j’ai pris un nouveau poste, celui de responsable Front, Qualité et Accessibilité web chez Numerik-ea qui s’appuie sur un groupement d’entreprises comme Ecedi, ATF Gaia et Simplon.co. 

Un beau challenge qui m’attend. 

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Paris Web 2018

Page d'accueil de Paris-Web et Pixel, mon chat qui observe la page

Comme chaque année, je fais un billet après chaque Paris Web.
Cette nouvelle édition m’a encore permis une fois de me dépasser.

J’avais rêvé d’y aller, j’y suis allée, j’ai participé en tant qu’oratrice et enfin en tant que staffeuse. Une période intense de 3 jours + 1 jour de préparation.

Passer 3 journées complètes avec beaucoup de monde, alors que ces derniers mois, j’étais plutôt dans le calme. C’est un exploit renouvelé comme l’an dernier. Davantage mieux supporté, c’est normal, j’arrive à ma deuxième année avec mes 2 implants cochléaires. Continuer la lecture de « Paris Web 2018 »

Presque 22 mois d’oreilles bioniques

Vue du pont de Bercy, une péniche sur la Seine, un ciel bleu parsemé de nuages.

Aujourd’hui, comme tous les vendredis, je ressors de ma séance d’orthophonie. Parfois, elles sont plus dures, parfois elles sont plus chouettes et parfois j’ai des conversations qui peuvent parler de tout et de rien.

Toujours des séances où mon orthophoniste se cache derrière un livre, ou je ne dois pas le regarder et me concentrer sur sa voix uniquement. Aujourd’hui on a parlé moustique ! 🙂

Je réalise aujourd’hui, le 5 octobre ça fera 22 mois que j’ai deux implants cochléaires. Ils sont devenus une partie entière de moi, je ne peux plus m’en passer. Je m’en rends compte parce que à la maison, quand je ne les ai pas et que l’un des membres de ma famille me parle, j’en suis gênée de ne pas avoir le son qui va avec la lecture labiale. Je leur demande toujours 5 minutes, le temps d’aller les chercher et de les allumer.

Je ne vous cache pas non plus, qu’il y a encore des moments difficiles, très difficiles. Ce n’est pas le but de ce billet 😉

Mais la semaine prochaine, je serai prise dans un tourbillon bienveillant qu’est Paris Web et je n’aurai pas le temps d’écrire quoi que ce soit.

Les progrès auditifs sont constants mais pas fulgurants.

J’ai encore quelques petites anecdotes à raconter. Récemment, je suis allée voir « Mission impossible : Fallout » au cinéma. En soi, c’est un film où tu ne fais que de courir avec le personnage principal. J’ai trouvé ça fatiguant. Mais le moment-clé intéressant est qu’à un moment dans le film, il y a des échanges en français.

Et évidemment, il n’y a pas de sous-titres à ce moment-là.

L’acteur principal discute avec un personnage en français, et à ma plus grande surprise, j’ai compris le dialogue. Ils n’étaient pas forcément tout le temps face à la caméra. C’est ça qui m’a surprise ! (Heureusement, qu’il n’y avait pas de pop-corn dans la salle, les bruits parasites ça n’aide pas à la compréhension).

J’étais contente de moi. Comme si j’avais encore réalisé une nouvel exploit. Oui, je crois que c’était un exploit parce que c’était une des première fois où je comprenais et sans avoir à m’interroger si c’était bien ce que j’avais compris. Je n’ai pas eu besoin de faire appel à mon cerveau pour l’auto-complétion mentale. Mais le contexte s’y prêtait vraiment bien.

Chaque jour, je m’étonne moi-même. J’ai toujours cette idée en tête qui finira par sortir un jour, à un moment qui sera le bon. #CeuxQuiSaventSavent

En ce moment, je suis sans emploi.

Ma vie est en train de changer parce que j’ai décidé que c’était nécessaire pour continuer à avancer. J’étais arrivée à un point où les choses ne coulaient plus de source. Pas d’inquiétude, j’ai trouvé autre chose.

Une belle aventure qui commencera le 15 octobre, c’est tout ce qui compte. Ça ne sera certainement pas facile pour moi, j’avais repris en janvier 2018 en temps partiel à 40%. Là, je repars à 100%, c’est un peu rude, les choses se sont pas déroulées comme il aurait fallu, parfois, il faut prendre sur soi. Je sais que les premières semaines seront dures, que je serai fatiguée mais j’avoue que j’ai hâte de voir ce que ça peut donner.

Par ailleurs, j’ai vu des informations passer et franchement des fois j’ai envie de dénoncer certaines choses au risque de m’attirer les foudres… mais à quoi bon ? Les gens ne sont pas toujours prêts à lire des choses qui soient en contre-sens avec les autres, c’est ce qui me retient de publier plus fréquemment parce que je n’ai pas envie d’avoir à gérer ces réactions qui pourraient avoir un impact sur ma vie, sur moi.

J’écrirai certainement d’autres billets sur les implants cochléaires, car j’ai vu passer des questions vertes et pas mûres, qu’il n’est pas tolérable de les laisser passer.

Je suis censée faire un bilan annuel à la fin de l’année, je ne sais pas ce qu’il en est des rendez-vous. Une chose est certaine, j’entends différemment qu’avec mes appareils et mieux, sans oublier que la fatigue est présente ou jamais très loin. Je ne regrette pas d’avoir sauté à pieds joints dans le vide que représentait cette opération pour moi où il n’y avait pas de réponses à mes questions ou d’affirmations.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les laisser en commentaires.